Puget Paul

Paul Puget (1848 -1917)   Dans la presse

Natif de Nantes, Paul Puget obtient en 1873, à l’âge de 24 ans, le 1er Grand Prix de Rome avec sa cantate Mazeppa.

Son père, Jules Puget était un ténor renommé, de l’opéra de Paris et de l’Opéra Comique, qui fut aussi professeur de chant de la grande diva Emma Calvé. Sa mère était chanteuse lyrique.

Cet environnement familial explique sans doute pourquoi, contrairement à ses contemporains, Paul Puget composa essentiellement pour la voix. Son œuvre comporte en effet peu de musique de chambre, et une seule œuvre symphonique (une symphonie en ut) composée à Rome en 1875. En 1900, il est nommé chef des chœurs de l’opéra de Paris.

Paul Puget a consacré sa vie à la composition et il est surtout reconnu pour ses opéras : Le signal (1886), Ulysse et les sirènes (1888), Beaucoup de bruit pour rien et Les jardins d’Armide (tous deux en 1899). Sa composition, en 1896, de la musique de scène de Lorenzaccio d’Alfred de Musset, créé par Sarah Bernard au théâtre de la Renaissance, mérite également d’être citée.

Ses nombreuses mélodies pour chant et piano sont aussi remarquées, notamment deux cycles délicatement écrits, Litanies de la beauté et Amour d’Hiver sur des poèmes d’Armand Silvestre. Paul Puget a également mis en musique de nombreux autres poètes, tels que Théophile Gautier, Rouget de Lisle ou Sully Prudhomme.

Ses opéras et pièces vocales connaissent un grand succès dans le Paris de la Belle Epoque. La presse musicale souligne le talent de ce compositeur, ainsi que la « haute tenue » de ses œuvres.

Nommé Chevalier de la Légion d’honneur en 1903, Paul Puget meurt à Paris en 1917, à l’âge de 69 ans. En 1924, six années après sa disparition, un festival lui est consacré salle Gaveau, à Paris, avec un programme entièrement dédié à ses œuvres.

Litanies de la beauté, prélude. David Triestram, piano

Tombe de Paul Puget